Jean-Michel Saive : « Cette fois, ça y est » (Conférence de presse – Intégralité)
Cette fois, ça y est. Cela fait 32 ans que je fais le tour du monde avec mon sac et ma raquette ; 32 ans et presque 33 en réalité puisque j’ai commencé ma carrière internationale en janvier 1983, que je me bats avec toute mon énergie et toute ma passion pour ce sport, mon sport, qui m’a énormément apporté.
Cette fois, ça y est. Après un tel bail, cela devrait être facile de vous annoncer que ma carrière internationale est arrivée à son terme. Il y en a d’ailleurs qui mettaient régulièrement le sujet sur la table depuis un certain nombre d’années. Mais moi, j’ai toujours dit que je continuerais tant que j’avais du plaisir et du bonheur à jouer , en compétition bien sûr mais aussi à l’entraînement. Alors j’ai continué, pendant toutes ces années, et même si j’ai commencé à exercer d’autres fonctions, que ce soit comme directeur technique à l’aile francophone de tennis de table, comme administrateur du COIB, comme président des commissions des athlètes olympiques européens et belges ou, plus récemment, comme conseiller au ministère des Sports, je n’ai jamais cessé de m’entraîner et de me préparer du mieux que je pouvais pour les différentes compétitions auxquelles j’ai participé.
Cette fois, ça y est donc. A partir de cet instant, je voudrais prendre le temps de remercier tous ceux qui ont rendu tout cela possible. En premier lieu, il y a évidemment mes parents, dont je ne dois pas vous rappeler les sacrifices qu’ils ont consentis, ce qui est aussi le cas de ma famille : mon frère, mes enfants et leur mère. Il y a ensuite tous mes clubs, et à travers eux, mes différents entraîneurs, qu’ils s’agissent des entraîneurs de clubs ou individuels. A propos de ces clubs, du premier au dernier en passant par l’équipe nationale, tous ont pu compter sur des partenaires commerciaux qui ont contribué à rendre possible l’improbable. Merci à ceux qui ont choisi de me soutenir de manière individuelle. Et toujours à propos de mes clubs et de l’équipe nationale, il y a bien sûr tous mes équipiers, sans lesquels aucune victoire, aucun titre n’auraient été possibles.
Je n’oublie évidemment pas mon staff rapproché , mes partenaires d’entraînement – vous pouvez facilement imaginer qu’il y en a eu un certain nombre, disons-même un nombre certain – ni mes amis et tous mes supporters, dont certains ont usé une partie de leurs cordes vocales dans de nombreuses salles, parfois à l’autre bout du monde.
Je me dois aussi de citer la Fédération de tennis de table, tant sa composante nationale que la francophone, et le COIB . Personne n’ignore ce que représentent pour moi les Jeux Olympiques, et je n’aurai jamais assez de mots pour décrire l’émotion ressentie lorsque j’ai eu l’honneur de porter le drapeau belge à Atlanta et à Athènes. Et à propos de fédérations , je n’oublie pas toutes celles qui se sont impliquées dans la mise en oeuvre des innombrables compétitions auxquelles j’ai pu participer. Et lorsque ce n’était pas une fédération, c’était un organisateur, souvent aidé par de nombreux bénévoles. Sans eux, rien n’aurait été possible.
Enfin, je m’en voudrais de ne pas citer le ministre des Sports, et à travers lui tous ses prédécesseurs qui ont aidé le sport et donc mon sport, notamment via l’ADEPS.
Voilà. Je n’ai pas cité de nom, c’est un choix, et cela permet de vous éviter de lire plusieurs pages, mais je pense que tout le monde se reconnaîtra. Certains font d’ailleurs partie de plusieurs « catégories ».
Mais tous, à leur façon, et dans des proportions parfois différentes, ont joué un rôle dans cette aventure pas tout à fait comme les autres qui m’a permis d’aller à la fois au sommet de mon sport et au bout de mes rêves. A tous, un immense merci !
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