Un 34ème Europeo pour rien ?

Provocateur le titre de cet article de présentation du 34 ème championnat d’Europe qui va se dérouler à Ekaterinburg (Russie) du 25 septembre au 4 octobre  ?
Un peu, oui, mais pas du tout vexant pour ceux qui y prendront part et mettront toute leur ardeur ainsi que leur palette sur la table.
En fait on couronnera bien une équipe championne en messieurs (Portugal le tenant plutôt que l’Allemagne  sans Boll opéré ces jours-ci ? ) et en dames (Allemagne également tenant du titre ?). Mais la suite des classements n’aura qu’une importance relative puisque en vue de l’édition suivante, on disputera à nouveau des groupes de qualification avec rencontres par aller-retour comme il y a quelques années. Avec tout de même un bémol: éviter les places 31 et 32.
De cela il sera question lors du congrès continental prévule 30 septembre lors duquel on décidera aussi de la mise sur pied d’une nouvelle compétition, un championnat européen pour – 21, proposée il y a un an au Portugal. Après l’inter-pays, contrairement à l’an passé, il y aura des compétitions individuelles en simples et en doubles.
 
Lisbonne (24 – 28 septembre 2014): c’était hier mais uniquement pour un inter-pays dont l’équipe locale était sortie en grande triomphatrice, profitant cependant de malheurs ayant accablé l’équipe masculine allemande.
La Belgique s’y était  comportée honorablement. Victorieuse de la division III  sans coup férir, l’équipe dames gagnait le droit de monter à l’étage supérieur.
Evoluant en division II, l’équipe messieurs (20 e) échoua tout près du podium, soit les places 17 (Ukraine), 18 (Serbie) et 19 (Danemark). Bien mais peut mieux faire, comme on écrit dans les bulletins scolaires.
 
Un an plus tard, qu’en est-il ?
 
Les féminines joueront dans un groupe comprenant la Grèce, la Finlande et l’Angleterre, cette dernière semblant mieux outillée que les autres avec Parker, Sibbeley et Ho… dont les noms n’apparaissaient cependant pas dans la liste des participants au 20 septembre. Point d’interrogation donc mais une bonne carte à jouer pour nos dames qui présenteront enfin dans leurs rangs la championne de Belgique, Nathalie Marchetti, aux côtés de trois des quatre joueuses présentes à Lisbonne en 2014, Loyen, Lung et Degraef. La quatrième, citons son nom car elle avait apporté une bonne contribution au succès, était Hackemack.
Les masculins (Saive, Nuytinck, Devos, Jean, Lambiet) seront opposés à Suisse, Finlande, Israël. Ici aussi, la tâche ne semble pas insurmontable mais précisons tout de même que Jean-Mi ne sera là que pour épauler les jeunes -il l’a précisé lui-même- et non plus pour tenir le rôle du n°1 sur qui on compte à chaque fois pour apporter un voire deux succès individuels.
L’heure est donc venue pour le quatuor de prendre ses responsabilités et de démontrer la valeur de ses capacités,  dès cette fois mais aussi  dans la perspective des tâches à venir en 2016.
Après la phase de groupe, en fonction de leur classement  (de 1 à 4), toutes les équipes disputeront des barrages à l’issue desquels on établira une hiérarchie allant de 17 à 32 en division II et de 1 à 16 en division I.
Les matches:
femmes (groupe H): 25/9 Belgique-Grèce, 26/9 Belgique-Finlande et Belgique-Angleterre;
hommes (groupe H): 25/9 Belgique-Finlande et Belgique-Suisse, 26/9 Belgique-Israël.
La délégation est conduite par les présidents Delhoux et Denys; kiné: Robat;  coaches: Bratanov et Vermoesen (hommes), Closset et Delobbe (femmes).
Précisons encore que si cet Europeo a lieu en Russie c’est en raison du forfait de l’Allemagne. Et pour ceux qui aiment l’histoire, c’est à Ekaterinburg que se trouve l’endroit où furent fusillés le dernier tsar et sa famille en juillet 1918.
Bon vent à nos filles et garçons: “zdarovyè”, comme on dit en russe (1).
                                         
(s )   L’oeil  (non, pas de Moscou !) de  l’observateur.
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(1) santé, d’après “russe pour le voyage” (éditions Berlitz, Lausanne).
 

Source: Infos Ping – Un 34ème Europeo pour rien ?

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