Interview Vincent BOTIN

Vincent BOTIN alias « BOT » mis à l’honneur ce 10 décembre.
Interview réalisée sur Messenger par Jean-Pierre GODARD.


JP– Salut Vincent, peux-tu te présenter en quelques mots ?
BOT– He bien, j’ai 45 ans ;je travaille à la région wallonne, plus précisément SPW. Je joue au ping depuis 38 ans et je suis classé B6.


JP– Comment se passe tes journées et les samedis soirs vu les règles COVID et l’interruption du ping ?
BOT– Niveau boulot, beaucoup font du télétravail donc nous sommes peu nombreux pour nous occuper du courrier et c’est assez épuisant comparé aux habitudes. Le samedi soir se résume bien souvent à une soirée télé. Ce n’est pas trop mon truc d’aller marcher et tous les autres sports sont arrêtés aussi.


JP– Tu as toujours joué à la Cipale ?
BOT– Oui, il y a juste une année où j’avais une overdose du ping et j’avais dit que je ferais une année sabbatique…puis finalement j’ai quand même joué 9 matchs cette saison-là.


JP– Quels ont été tes différents entraineurs et quels souvenirs en gardes tu ?
BOT– Ben il y a d’abord eu Gérard (FLORKIN). J’en garde un souvenir particulier car c’est lui qui m’a donné le gout du ping et il était excellent en pré-initiation.
Ensuite vient Manu (RADELET) qui avec son expérience de prof. donnait d’excellents entrainements.
Vient ensuite Fernand (TONON), qui était le spécialiste des réunions à la cuisine(rire) et Lionel (BERTHE).
Ces deux derniers étaient entraineurs à la province et tous les samedis matin, je partais avec Fe et on s’entrainait avant les matchs.
Je suis content d’y avoir été à ce moment là car le jeu de poussette me convenait très bien. Je devrais apprendre maintenant avec le jeu qui est totalement différent, pas sûr que j’aurais évolué de la même façon.


JP– Ton parcours sportif en résumé Vincent ?
BOT– En résumé, c’était un classement par année et depuis 24 ans je suis série B. J’aurais pu remporter les championnats provinciaux à 2 reprises mais à chaque fois battu par un Cipalien.
D’abord Fabrice (GOBILLON) en D et Mathieu (PERUFFO) en C.
Ce qui me vient à l’esprit aussi, ce sont les challenges Dominé à la Cipale ou j’étais chaque fois réserve et je remplaçais celui qui n’avait pas su se lever (rire)
C’était un excellent challenge où il y avait du niveau.


JP– Ton meilleur souvenir ?
BOT– Sans hésiter, le match Cipale vs Schulen pour monter en 1ére nationale où nous avons gagné 9-7 et il y avait une ambiance de fou au club.


JP– Et ton plus mauvais souvenir ?
BOT– Cipale-ON pour la montée en 2 nationale. C’était 7-7, Luc (FYAL) et moi jouions les 2 derniers matchs. Luc mène d’un boulevard et moi je ne suis pas dans mon match car j’attends que Luc remporte le sien. Finalement Luc se fait remonter… perd… et moi avec. Je me dis encore que c’est de ma faute mais voilà c’est comme ça.


JP– Quelles sont tes ambitions personnelles et en équipe ?
BOT– Ma 1ère ambition était de passer un tour en double vétéran 40 avec Arnaud (MAILLEUX), mais comme c’est annulé ce sera pour l’année prochaine. Arnaud a ainsi encore un an pour s’entrainer !
Avec l’équipe, c’est bien évidemment la montée en 1ère provinciale afin de retrouver la division qui me correspond le mieux.


JP– Si tu devais donner un conseil aux jeunes, que leur dirais tu ?
BOT– D’abord la base c’est l’entrainement, on n’a rien sans rien. Toujours se donner à fond car avec les sets à 11 points ça peut aller très vite. Et même si ce n’est pas toujours facile, notamment pour les parents, faire de temps en temps des tournois permet d’acquérir de l’expérience.


JP– Que dirais tu à un jeune qui hésiterait à commencer le ping ?
BOT– Que c’est un sport autant collectif qu’individuel. Fort ou faible, tout le monde joue. C’est un sport ou on progresse à son rythme. C’est aussi un sport où les « grands » côtoient les « petits »
Pas besoin d’être une star pour monter sur le terrain.


JP– quelques questions en rafale….
Standard ou Anderlecht ?
BOT– Standard évidemment


JP– Waldner ou Federer ?
BOT– Federer


JP– Blondes ou brunes ?
BOT– Brunes


JP– Vacances au soleil ou à la neige ?
BOT– à la neige


JP– qu’est ce qui te fait peur ?
BOT– Le vide… J’ai le vertige.


JP– Ce qui te fait rire ?
BOT– une soirée au bar avec les copains, ça oui ça me fait rire.


JP– Un dernier mot pour finir ?
BOT– Nous ne sommes plus qu’un club sportif… fini les parties de cartes jusqu’à pas d’heure (rire)

Fin de l’interview.

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