Jean-Michel Saive : la route de Rio

J’y va-ti ?  J’y va-ti  pas ?
Les jeux Olympiques 2016, à Rio-de-Janeiro, c’est après… après-demain.
Qu’on se s’y trompe pas. Pour les élites sportives, les qualifications, jour après jour, sont entamées depuis au moins trois ans pour les uns, plus encore pour d’autres. Ceux qui bâtissent une carrière, an après an, effort après effort. Et puis ceux qui “explosent” tout-à-coup et montent en peu de temps au firmament de leur discipline. En ping, ces derniers cas sont plutôt rares.
Jean-Michel Saive travaille dans le long terme depuis -combien de temps déjà ?- tellement  que certains ne s’en souviennent plus.
Notre seul et unique n° 1 mondial deviendra-t-il en août 2016 le seul et unique pongiste participant pour la huitième fois et d’affilée au plus grand rassemblement du Sport planétaire ?
 
Ce n’est pas fait et la route de Rio sera semée d’embuches.
 
Que faudrait-il pour que JMS se qualifie ?
 
“Regagner environ trente places au classement mondial”, déclare le principal intéressé.
Possible ? Sans doute mais le temps joue en sa défaveur.
“J’ai perdu, dit-il,  l’an passé (beaucoup de points) contre de jeunes joueurs très peu connus qui, en grands progrès et en quelques mois, se sont retrouvés parmi les cinquante premiers mondiaux. Perdre face à ceux qui me précédent au classement n’est pas agréable mais ne coute pas beaucoup de points au classement mondial. A l’heure actuelle, je n’ai (en terme de classement mondial) plus rien à perdre mais il faut que j’obtienne quelques résultats positifs dans les open  d’ici à la fin de l’année afin de me retrouver en position plus favorable”.
 
Y aura-t-il un rendez-vous incontournable entre-temps ?
 
“Tous les Européens – c’est obligatoire sauf pour Ovtcharov déjà qualifié grâce à sa victoire aux jeux Européens de Bakou il y a quelques semaines- se retrouveront à Istamboul (Turquie) en avril 2016 pour le tournoi  de qualification continental, l’épreuve probablement la plus éprouvante dans notre discipline; j’y serai pour autant que je sois toujours le mieux classé mondialement des Belges”, assure notre compatriote, qui y avait participé et s’y était qualifié en… 1988 en vue des jeux de Séoul.
 
Tout cela est-il plausible, raisonnable, envisageable ?
 
“Je ne sais pas, conclut JMS, mais je ne voudrais pas me reprocher de ne pas avoir essayé même si, à la clé, il y avait un échec”.
 
La saison 2015 – 2016 du Liégeois devenu (d’adoption) bruxellois après carolorégien et même français, anglais, allemand, au fil des affiliations successives, aura un autre but: regagner le titre de champion de Belgique inter – clubs de super – division messieurs avec son club d’Auderghem, couronne abandonnée dès fin 2014 mais plus ou moins compensée par un succès en finale de la coupe de Belgique.
“Je m’y emploierai au maximum, dit-il, car les dirigeants et joueurs sont au moins autant motivés que moi…”
A bon entendeur, salut !
signé “ l’oeil de l’observateur”
(JMS a abordé d’autres sujets dans cette interview; la suite  dans très peu de temps…)


Source: Infos Ping – Jean-Michel Saive : la route de Rio

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